Charte de déontologie
Préambule
En tant que coach professionnelle certifiée, je m’engage à promouvoir et appliquer l’excellence des pratiques et les principes déontologiques du coaching.
Cette charte s’inscrit dans la droite ligne des exigences définies par l’EMCC France (Conseil International du Coaching, du Mentorat et de la Supervision).
La présente charte a pour but d’être un guide, et non un document juridiquement contraignant qui détaillerait ce qu’un coach est autorisé ou non à faire. Elle spécifie les exigences de bonnes pratiques du coaching afin de renforcer l’excellence cette profession. La présente charte de déontologie globale est un cadre général pour les signataires. Elle n’entend pas couvrir les procédures de traitement des litiges ni toutes les potentielles questions relevant de la déontologie.
Elle a pour objet :
• de définir des directives adaptées et des standards d’exercice professionnel responsable.
• de spécifier les comportements et agissements attendus du coach dans le cadre de sa relation avec ses coachés (ci-après dénommés “clients”) et de ses interactions avec des pairs, des commanditaires, des parties prenantes et d’autres professionnels.
Cette charte définit les attentes générales du métier de coach professionnel en matière de conduite et de comportement professionnel.
Elle comprend cinq chapitres :
1. Terminologie
2. Relations avec les clients
3. Conduite professionnelle
4. Excellence de la pratique
1. Terminologie
Par souci de concision, les termes suivants sont utilisés dans cette charte :
• “clients” désigne les personnes coachées;
• “coach” désigne Morvana Feyfant, coach certifiée PNL ;
• “activité professionnelle” désigne les activités de coaching
• “profession” désigne le coaching
Le coach doit se conformer à la présente charte.
Le coach doit connaître la terminologie et les définitions utilisées par sa propre organisation professionnelle pour le bon usage des termes clés figurant dans cette charte, par exemple coach, coaching, client, membre, mentor, mentorat, commanditaire, superviseur, supervision, formation et
technologie.
2. Relations avec les clients
Contexte
2.1 Lors de l’exercice d’activités professionnelles avec des clients, à quelque titre que ce soit, le coach adopte une conduite conforme à la présente charte et s’engage à fournir la qualité de service qui peut raisonnablement être attendue d’un coach actif.
Contractualisation
2.2 Avant le début de la relation de travail, le coach doit mettre la charte à disposition de ses clients et expliciter clairement son engagement à la respecter. Le coach présente également à ses clients et
commanditaires les procédures de recours de leurs organisations respectives.
2.3 Avant le début de la relation de travail, le coach doivent expliquer précisément et vérifier la bonne compréhension par le client et le commanditaire de la nature et des termes du contrat de coaching, y compris des dispositions financières, logistiques et de confidentialité qu’il contient.
2.4 Le coach se fond sur ses connaissances et son expérience professionnelle pour comprendre les attentes de ses clients et commanditaires, afin de définir avec eux un programme de travail permettant d’y répondre. Le coach doit également s’attacher à tenir compte des attentes et besoins d’autres interlocuteurs concernés.
2.5 Le coach doit présenter ouvertement et en toute transparence les
méthodes qu’ils emploient et fournir aux clients et commanditaires toutes les informations complémentaires utiles sur les processus et les standards appliqués.
2.6 Le coach s’assure que la durée du contrat permet d’atteindre les objectifs du client et du commanditaire, et veille en permanence à favoriser l’indépendance et l’autonomie du client.
2.7 Le coach s’assure que les locaux où se déroulent les activités de coaching offrent des conditions
optimales pour l’apprentissage et la réflexion, conditions qui favorisent l’atteinte des objectifs fixés par contrat.
2.8 Le coach veille à préserver les intérêts de ses clients, tout en les sensibilisant et en les responsabilisant de manière à ce que lesdits intérêts ne nuisent pas à ceux des commanditaires, des parties prenantes, de la société au sens large ou de l’environnement.
Intégrité
2.9 Le coach possède les qualifications appropriées pour travailler avec sa clientèle. Il communique à tout client, commanditaire, partie prenante et pair des informations véridiques sur son expérience, ses qualifications professionnelles, ses affiliations, ses certifications et accréditations.
2.10 Lors d’échanges avec des tiers, le coach doit exposer précisément la valeur ajoutée de son travail de coach, mentor ou superviseur.
2.11 Le coach s’assure qu’aucun document, support promotionnel ou autre ne contient ou ne suggère des indications erronées ou trompeuses sur ses compétences, qualifications ou accréditations professionnelles. Le coach précise qui sont les personnes à l’origine des activités, idées et outils qu’ils utilisent et n’en revendiquent en aucun cas la paternité.
2.12 Le coach s’engage à déclarer tout possible conflit d’intérêts, à respecter les lois applicables et à ne jamais encourager, faciliter ou cautionner de quelconques activités malhonnêtes, illégales, non
professionnelles, inéquitables ou discriminatoires.
Confidentialité
2.13 Pendant la relation de travail, le coach garantit le plus strict degré de confidentialité avec tous les clients et commanditaires, sauf si la loi l’oblige à divulguer certaines informations.
2.14 Le coach définit clairement avec ses clients et commanditaires les conditions dans lesquelles la confidentialité pourra être levée (activités illicites ou danger pour eux-mêmes ou des tiers par exemple) et recherche activement un accord sur ces limites de confidentialité, sauf si la loi l’
oblige à divulguer certaines informations.
2.15 Le coach sauvegarde, conserve et détruit toutes les données et tous les dossiers relatifs à ses clients, notamment les messages et fichiers numériques, de façon à garantir la confidentialité, la sûreté et le respect de la vie privée, conformément aux lois et autres dispositions applicables dans
le pays de ses clients en matière de protection des données et de confidentialité.
2.16 Le coach doit expliquer à son client qu’il travaille avec un superviseur et s’assurer que le client est d’accord pour que son cas soit évoqué anonymement à l’occasion de cette supervision. Il doit par ailleurs préciser au client que la relation de supervision est elle-même
soumise à des règles strictes de confidentialité.
2.17 Si le client est un enfant ou un adulte vulnérable, le coach prend les dispositions utiles avec le commanditaire ou le tuteur pour assurer un degré de confidentialité approprié et conforme à l’intérêt du client, tout en respectant les dispositions légales et les mesures de protection en vigueur.
Interactions inappropriées
2.18 Il est de la responsabilité du coach de définir et de maintenir des limites claires, appropriées et culturellement admissibles en ce qui concerne toute forme d’interactions physiques ou virtuelles avec ses clients ou commanditaires.
2.19 Le coach s’interdit strictement d’engager ou d’entretenir toute relation sentimentale ou sexuelle avec ses clients ou commanditaires.
Conflit d’intérêts
2.20 Le coach s’interdit d’exploiter ses clients et de tirer de quelconques avantages financiers ou autres de ses relations, ou d’utiliser les données personnelles, professionnelles ou autres concernant un client sans son autorisation.
2.21 Pour éviter tout conflit d’intérêts, le coach établit une distinction claire entre ses relations professionnelles et toute autre forme de relations.
2.22 Le coach est conscient du risque de conflit d’intérêts de nature commerciale ou affective pouvant découler de la relation de travail et s’engage à régler ces situations de façon rapide et efficace afin qu’elles ne portent aucun préjudice au client ou au commanditaire.
2.23 Le coach doit évaluer l’impact d’une relation de travail donnée sur ses relations avec d’autres clients et évoquer le risque de conflit d’intérêts avec les personnes concernées.
2.24 Le coach discute franchement de tout conflit d’intérêts avec son client et, s’il n’est pas possible de le régler efficacement, s’attache à trouver un accord pour mettre fin à la relation.
Fin de la relation professionnelle et responsabilités ultérieures
2.25 Le coach respecte le droit d’un client de mettre fin à une relation à tout moment du processus, dans les conditions prévues au contrat de coaching.
2.26 Le coach doit inciter le client ou le commanditaire à mettre fin à la relation de coaching s’il estime que le client tirerait un meilleur parti d’un autre type d’aide professionnelle.
2.27 Le coach veille à anticiper la fin de la relation, notamment en établissant un plan de continuité dans le cas où lui-même serait inopinément dans l’incapacité de poursuivre le travail engagé.
2.28 Le coach est tenu de prendre des dispositions pour transférer ses clients actuels et ses dossiers en cas de cessation d’activité.
2.29 Le coach est conscient que ses responsabilités perdurent au-delà de la fin de la relation professionnelle.
Ceci implique :
• d’assurer la confidentialité de toutes les informations relatives aux clients et commanditaires, en veillant à gérer soigneusement et dans le respect de la déontologie leurs données personnelles,
professionnelles et d’autre nature ;
• de s’interdire toute exploitation d’anciennes relations, ce qui pourrait porter préjudice au professionnalisme ou à l’intégrité du membre ou de la communauté professionnelle ;
• de mener à bien toute évaluation ou action de suivi qui aurait été convenue.
3. Conduite professionnelle
Préservation de la réputation de la profession
3.1 Le coach doit adopter un comportement reflétant positivement et renforçant la réputation d’une prestation de service professionnelle, en veillant au respect des standards de la profession relatifs à l’usage de la technologie.
3.2 Le coach fait preuve de respect vis-à-vis des différents types de pratiques des professionnels et d’autres personnes en exercice, ainsi que vis-à-vis de toutes les diverses approches du coaching conformes à la déontologie, y compris l’usage de la technologie des données et de l’IA.
Comportement responsable
3.3 Le coach s’engage à respecter les politiques et directives de ses organisations respectives en matière d’inclusion, de diversité, de responsabilité sociale et de lutte contre le changement climatique.
3.4 Le coach s’interdit toute forme de discrimination, pour quelque motif que ce soit, et s’attache à renforcer sa propre sensibilité face à de potentiels motifs de discrimination et de partialité, notamment en ce qui concerne l’usage de la technologie ou l’exploitation de données inexactes ou
mensongères.
3.5 Le coach est conscient de la possible existence d’involontaires préjugés et arbitraires systémiques, et veille à adopter une approche respectueuse et inclusive qui reconnaît et tient compte des spécificités de chacun.
3.6 Le coach doit remettre en question, dans un esprit constructif et d’assistance, tout collègue, collaborateur, fournisseur de services et client dont les comportements sont perçus comme discriminatoires ou qui sont réticents à assumer la responsabilité de leur attitude et de leurs actions.
3.7 Le coach est attentif à sa communication orale, écrite ou non verbale pour éviter tout parti-pris ou discrimination involontaire.
3.8 Le coach prend part à des activités de développement professionnel qui participent au renforcement de sa propre sensibilisation à l’inclusion, la diversité, l’usage de la technologie et aux plus récentes évolutions des attentes sociales et environnementales.
Infractions à la charte de déontologie
3.9 Le coach est conscient que toute infraction à la charte donnant lieu à une procédure disciplinaire peut entraîner une sanction.
3.10 Le coach doit s’opposer à un pair s’il a une bonne raison de penser que cette personne agit de façon contraire à la déontologie de la profession. Si la discussion ne permet pas d’aboutir à une solution, il doit en référer aux autorités compétentes.
Obligations légales et réglementaires
3.11 Il appartient au coach de se tenir à jour des évolutions et de se conformer :
• à l’ensemble des obligations réglementaires en vigueur dans les pays où il exerce ;
• aux dispositions de protection applicables au travail avec des enfants ou des adultes vulnérables ;
• aux politiques et procédures définies par les organisations et portant sur le contexte professionnel.
3.12 Le coach doit souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle couvrant ses activités de coaching dans les différents pays où il exerce, quand une telle assurance est disponible.
4. Excellence de la pratique
Capacités professionnelles
4.1 Le coach exerce ses activités dans la limite de ses compétences professionnelles. Le cas échéant, il doit orienter son client vers un confrère plus expérimenté ou aux qualifications mieux adaptées.
4.2 L’état de santé du coach doit lui permettre d’exercer ses activités dans de bonnes conditions. À défaut, ou s’il doute de sa capacité à exercer en raison de problèmes de santé, il doit demander conseil ou assistance auprès d’autres professionnels.
Supervision permanente
4.3 Le coach établit une relation avec un superviseur qualifié/expérimenté et un groupe de pairs, à une fréquence adaptée à sa pratique du coaching, et conformément aux exigences de son organisation professionnelle. Il doit être en mesure de démontrer qu’il est engagé dans un processus de réflexion sur sa pratique.
4.4 Le coach doit s’assurer que toute éventuelle relation existante hors du cadre de la supervision, qu’elle soit professionnelle ou personnelle, n’interfère pas avec la qualité de la relation de supervision.
4.5 Le coach doit discuter de tout problème éthique réel ou potentiel ainsi que de toute infraction à la présente charte – y compris celles découlant de l’usage de l’IA et de la technologie en général – avec son superviseur ou groupe de pairs pour obtenir conseils et assistance.
Développement professionnel continu
4.6 Le coach élargit ses compétences de coach en suivant des formations et des actions de
développement professionnel continu (DPC) adaptées et tournées vers l’avenir.